|
|
|
EDR 2023 : Réussite et autonomie étudiante > Axe 3 : Espaces d’apprentissage innovants-capacitantsCoordonné par Amadou Diop Pour favoriser la réussite des étudiants en développant leur autonomie Aix-Marseille Université ambitionne à travers son projet Dream*U d’œuvrer pour la transformation des pratiques pédagogiques pour le développement du numérique dans les enseignements et l’accompagnement des enseignants dans la mise en place des pédagogies actives. Ces nouvelles pratiques pédagogiques qui valorisent les interactions, le travail d’équipe la collaboration, la coopération, nécessitent une configuration et un aménagement d’espaces appropriés. Ce questionnement sur les plans pédagogiques et d’apprentissage appelle à repenser les espaces d’apprentissage plus adaptés au modèle pédagogique transmissif vers des espaces d’apprentissage appropriés, flexibles, capables de prendre en compte une variété de situations pédagogiques. Or , les espaces d’apprentissage actuels sont souvent caractérisés par une organisation frontale, rigide et linéaire, plus favorable aux méthodes pédagogiques transmissives que celles centrées sur les étudiants. Une reflexion autour des apports et de l'efficacité de ces espaces pour favoriser la mise en oeuvre des pratiques pedagogiques innovantes et l'apprentissage des étudiants est aujourd'hui d'actualité. 
Didier Paquelin Université Laval Didier Paquelin est professeur titulaire de la Chaire de leadership en enseignement sur la pédagogie de l’enseignement supérieur. Il conduit depuis une trentaine d’années des études et des recherches sur la transformation des pratiques d’enseignement et d’apprentissage en contexte numérique. Ses travaux portent sur l’analyse de la complexité des processus d’appropriation des dispositifs numériques pour la formation et l’apprentissage, dans les contextes formels et non formels, en présence et à distance. Ses recherches abordent aussi l’évolution des pratiques en analysant les interactions entre les paradigmes pédagogiques, les dispositifs numériques et les espaces d’apprentissages formels, informels et non formels développant la notion d’écosystème pédagogique. Expert, durant 6 ans, auprès du ministère français de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, il a développé une analyse des dimensions institutionnelles engagées dans la transformation durable des pratiques d’enseignement et d’apprentissage en contexte numérique. Il est membre régulier du CRIRES (Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire), du LIRES (Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur l'enseignement supérieur) et de l’OBVIA (Observatoire international sur les impact sociétaux de l'IA et du numérique).
Laurent Jeannin Université de Cergy-Pontoise Laurent Jeannin est maître de conférences hors classe de l’Université de Cergy-Pontoise, docteur en didactique des sciences et techniques du laboratoire ICAR (UMR 5191, CNRS – ENS - Lyon2). Depuis 2015, titulaire de la chaire de recherche public/privé Transition2 : des espaces en transition à la transition des espaces dont l’objet est d’étudier la relation entre le sujet apprenant et son espace dans la perspective de mieux appréhender les rapports entre l’écologie des espaces éducatifs et leurs impacts sur les conditions d’apprentissage et de bien-être. Laurent Jeannin est actuellement rattaché au laboratoire BONHEURS de l’UCP avec une délégation recherche au sein de l’IFE/ENS. Il est aussi co-directeur de la plateforme technique de recherche TechEduLab et membre de la Chaire UNESCO : Francophonie et Révolution des Savoirs (FRS).
Résumé du cours (en ligne) : La forme universitaire traditionnellement ancrée dans un « espace métrique et géographique » (Denny, 2020) est appelée à évoluer. L’espace conventionnel qui organise selon des principes d’unicité de temps et de rôle l’expérience d’apprentissage ne semble plus suffire pour accueillir la diversité des attentes et des besoins des apprenants, et la diversité de pratiques pédagogiques davantage orientées vers un apprentissage plus expérientiel. Penser cette évolution suppose de partager une nouvelle culture spatiale, au-delà du campus pour considérer le territoire de l’apprendre comme une multiplicité d’espaces qui vont accueillir la diversité des pratiques d’enseignement et d’apprentissage dans une perspective agentive et inclusive. Dès lors comment concevoir un design spatial phygital, qui articule adéquatement les dimensions physiques et numériques pour soutenir les personnes étudiantes dans la réussite de leur projet de formation ? Le développement de l’hybridation, d’activités collaboratives convoque de nouvelles configurations spatiales qui doivent être appréhendées selon une approche holistique en considérant l’apprenant comme un être gérant un ensemble de dimensions cognitives, comportementales, émotionnelles et sociales. Comment le design spatial peut-il contribuer au plaisir d’apprendre et à la réussite ? La communication reviendra sur les interactions entre espaces, engagements, technologies et pédagogies, avant de proposer une approche de design spatial capacitant, qui par les affordances perçues contribue aux ancrages spatiaux des activités pédagogiques dans une diversité de lieux physiques et numériques qui soutient le continuum du processus d’apprentissage et reconnait à l’apprenant la possibilité de choisir ce qui, dans la singularité de son contexte, contribuera à la réussite de son parcours. |
| Personnes connectées : 3 | Vie privée |
|
